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Quoi de neuf au CPU ? - Automne 2018 Développer le réflexe CPU

Entretien avec Louise Béliveau

En 2017, les Services de soutien à l’enseignement devenaient un centre d’innovation et de soutien pédagogique. Louise Béliveau, vice-rectrice aux affaires étudiantes et aux études nous raconte ce qui a motivé ce changement de cap mais surtout les aspirations qu’elle porte pour le Centre de pédagogie universitaire (CPU).

« Améliorer la réussite étudiante, voilà ce qui constitue la pierre angulaire de ce virage majeur, précise d’entrée de jeu, Louise Béliveau. C’est dans cette perspective que nous avons amorcé une réflexion qui a conduit à la transformation d’un service de soutien à l’enseignement en un centre visant à favoriser l’innovation en pédagogie universitaire. Nous avons réalisé que pour y parvenir, nous nous devions non seulement d’assurer un meilleur soutien auprès de nos enseignants et des unités académiques mais de leur soumettre aussi des propositions inspirantes. »

« Nous avons donc travaillé fort pour mettre une solide équipe en place. Des professionnels compétents dotés d’une grande expertise ont été embauchés, ajoute-t-elle. De concert avec Sylvie Normandeau, la vice-rectrice adjointe, nous avons rapidement convenu que Bruno Poellhuber serait la meilleure personne pour piloter ce projet de transformation. » Son nom s’est vite imposé autant parce que le soutien à la pédagogie est son champ d’intérêt qu’en raison de son importante contribution dans le domaine.

Vision et aspirations

Et quelles sont les aspirations de la vice-rectrice pour ce tout nouveau service ? « J’aimerais que ce centre soit perçu comme un service destiné à tous les pédagogues, et non seulement à quelques champions ou à ceux qui éprouvent davantage de difficultés. Je souhaite que tout enseignant qui désire explorer de nouvelles avenues ou encore travailler certains aspects de ses cours, pense spontanément au CPU. Je suis consciente que modifier ses approches pédagogiques demande du temps et de l’investissement mais il n’est pas non plus nécessaire de tout chambouler pour améliorer ses pratiques, le changement peut s’apprivoiser par étape. » Il devient ainsi davantage à la portée de tous.

Pour développer le « réflexe CPU », différentes initiatives sont d’ailleurs mises de l’avant telles que la création de la présente infolettre et l’organisation d’activités comme le colloque L’expérience pédagogique au cœur de la transFormation à l’université tenu en mai dernier. Cet événement avait pour double fonction de faire découvrir de nouvelles pratiques et de valoriser les projets les plus novateurs ; apportant, du coup, une plus grande reconnaissance de la fonction enseignement.

À plus long terme, Louise Béliveau rêve d’un CPU hébergé dans un endroit plus accessible et visible afin que les enseignants puissent plus facilement profiter de ce que l’on met à leur disposition. Inspirée de ce qui se fait de plus novateur, notamment à l’Université de Calgary, elle projette d’aménager de grands espaces entièrement configurables qui permettront de tester de nouvelles approches, technologies, outils et de créer ainsi la salle de classe de demain. L’idée étant d’expérimenter afin de découvrir les meilleures pratiques et de les implanter par la suite à plus grande échelle. Ultimement, la vice-rectrice aspire à ce que le CPU devienne une référence pour d’autres universités et que ses innovations soient reconnues à l’échelle nationale.

Source des photos : BCRP de l’Université de Montréal et M. Bruno Poellhuber